La ville, appelée Lakône dans les récits des premiers explorateurs européens, a d’abord servi d’étapes aux voyageurs, avant le développement de Thakhek, à l’époque coloniale française.
Pendant la guerre du Vietnam, Air America, la compagnie aérienne de la CIA, avait installé là une grosse base aérienne, aujourd’hui devenue aéroport civil.
Dans le cadre de nos expéditions spéléo, Nakhon Phanom constitue une base arrière stratégique. Trois points sont à retenir :
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-présence d’un aéroport, desservi par Air Asia et Nok Air
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-possibilité de trouver à peu près tout ce dont on peut avoir besoin en terme d’équipement,
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-présence d’un hôpital moderne.
Depuis le 11 novembre 2011, un pont sur le Mékong relie la Thaïlande et le Laos, quelques kilomètres au nord-ouest de la ville, ce qui est censé faciliter l’accès au Laos. Le passage de la frontière demande tout de même une paire d’heures, plus que lorsqu’il fallait traverser le Mékong en “ferryboat“ !.. Nous y avons beaucoup gagné en termes de sécurité, mais beaucoup perdu en parfum d’aventure.
Un bus-navette assure le transfert de Nakhon à Thakhek. Le trajet prend 1h30 environ parce qu’il faut s’acquitter des formalités douanières de part et d’autre du pont qui réunit Thailande et Laos. Attention, le dernier bus est à 17h, ce qui rend aléatoire la traversée de la frontière lorsqu’on arrive à Nakhon avec le vol Air Asia de 17h20. Soyez malin : dès votre descente de l’avion, trouvez un taxi pour la gare routière et ensuite récupérez vos bagages, sinon, c’est nuit d’hotel incontournable...
De nombreux hôtels permettent de se loger à Nakhon. Nous avons pris l’habitude de loger au SP Hotel, où les chambres sont correctes, pour une quinzaine d’euros la nuit. Le personnel ne parle pas l’anglais, le petit déjeuner n’est pas proposé, mais, depuis notre premier séjour en 2011, l’accueil a toujours été sympathique.
Quelques restaurants, dont celui du River View Hotel, sur la berge du Mékong, méritent une visite.
