Aller d’abord jusqu’au Laos
Aller d’abord jusqu’au Laos
Paris - Bangkok dans les meilleures conditions ?
Ce document est une tentative de présentation exhaustive des dispositions à prendre pour que votre séjour au Laos soit profitable. Il est issu de la compilation de notes accumulées au long d'une quinzaine d'expéditions. Il est actualisé en fonction de l'évolution de la situation au Laos et en Thaïlande et de celle de nos propres pratiques.
Considérations générales
L’itinéraire proposé ici passe par Paris, Bangkok et Nakhon Phanom. Il est le plus direct. Il existe d’autres possibilités, en passant par Hanoï au Vietnam, par Vientiane... Mais elles conduisent à un parcours rallongé, a priori plus coûteux, qui n’a de sens que lorsqu’on associe un séjour touristique à l’expédition spéléo. Par exemple, un passage par Vientiane n’a d’intérêt que si on en profite pour remonter plus au nord, pour visiter Luang Prabang ou faire un tour dans la Plaine des Jarres...
Tenez compte du pré- et du post-acheminement... C’est à dire du voyage qui précède et de celui qui suit votre vol. Par exemple, un vol au départ de Paris à 10 h du matin est impossible à attraper pour quelqu’un venant de province, à moins de passer la nuit dans un hôtel proche de Roissy, ce qui entraine évidement un surcoût (une cinquantaine d’euros). De la même manière, une arrivée à Bangkok après 17 h vous obligera à passer une nuit à l’hôtel avant de pouvoir poursuivre votre voyage vers le Laos.
Méfiez-vous surtout des retard éventuels lors du pré-acheminement lorsque vous ne voyagez pas avec la même compagnie. Les retards d’un trajet Montpellier-Paris tournent à la catastrophe lorsqu’on manque le vol Paris-Bangkok assuré par une compagnie différente. Attention aussi aux bagages égarés, incident dont la probabilité augmente avec le nombre d’escales. Ceci constitue un point critique à l’aller, car la perte d’une partie de votre équipement pourrait compromettre sérieusement votre séjour. Voir à ce sujet la page Transport des bagages et la check-list qui prend en compte ce risque et réparti intelligemment la charge entre bagages de soute et de cabine.
Enfin, faites en sorte d’arriver à l’heure au rendez-vous de Thakhek, notre point de départ au Laos, pour ne pas compliquer inutilement la logistique de l’expédition, ou alors, débrouillez-vous tout seul ! ;-) Même chose bien sûr pour le voyage retour.
Nous prendrons pour exemple le parcours Montpellier-Thakhek que nous connaissons bien.
Tout Avion - rapide, confortable...
On utilise la même compagnie jusqu’à Bangkok, puis, après un changement d’aéroport, on prend un vol intérieur sur NokAir ou sur Air Asia, compagnies locales, jusqu’à Nakhon Phanom, où on passe une nuit à l’hôtel, en face de Thakhek, avant de traverser le Mékong le matin suivant. Il est même possible, en se pressant un peu à l’aéroport de Bangkok, d’enchaîner les vols et de se retrouver à Thakhek en moins de 24h ! Même itinéraire en sens inverse au retour. Selon les années, les horaires des vols ne facilitent pas les correspondances. Il faut alors utiliser le bus pour assurer le trajet Bangkok-Nakhon dans un sens ou l’autre. En prenant son billet à l’avance, le billet peut ne couter que 800€, et même moins. Cette solution est alors indiscutablement la meilleure !
Coût total : 900 € (Air France : 800 € ; NokAir : 80 € ; Hôtel : 20 €)
Train-Avion-Bus - lent, long, fatigant, mais parfois moins cher ...
On voyage en train jusqu’à Paris, puis on utilise une compagnie à bas prix jusqu’à Bangkok, avec une escale au Moyen Orient (Gulf Air, Aegypt Air, Jordanian Airlines...), ou en Russie (Aeroflot). On voyage ensuite en bus jusqu’à Nakhon Phanom, face à Thakhek, où on arrive au petit matin, avant de traverser le Mékong. Même itinéraire en sens inverse au retour.
Coût total : 790 € (SNCF : 100 € ; Egypt Air : 650 € ; Bus VIP : 40 € )
Des solutions intermédiaires existent, par exemple en remplaçant le bus VIP par un vol intérieur. Le trajet Montpellier-Roissy en TGV est plus confortable que le parcours Montpellier-Paris-Roissy, mais les horaires sont moins intéressants et le coût est alors aussi élevé que celui de l’avion !
Si on compare les deux “itinéraires“, la différence de prix est de l’ordre de la centaine d’euros, mais l’itinéraire le plus économique demande deux journées supplémentaires de voyage... On gagne 100 €, on perd deux jours d’explo... et en prime, on arrive crevé ! Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? La réponse est manifestement NON ! Le seul point discutable est celui de l’allocation bagage : sur Air France, on est limité à 23 kg en soute, alors que pour embarquer notre matos, nous avons généralement besoin de plus. Le bagage supplémentaire coûte alors 80 €, alors que d’autres compagnies telles que Qatar Airways offrent 30 kg en soute. Mais Air France sait se montrer compréhensive et facilite maintenant nos expéditions...
Où acheter son billet ?
Vous pouvez passer soit par une agence de voyage, mais nous vous conseillons d’avoir une idée précise du vol que vous recherchez, soit par un voyagiste web. Pour vos recherches de vols, voici deux sites de voyagistes en ligne, que nous avons eu l’occasion de tester avec satisfaction :
L’achat des billets sur NokAir ou sur Air Asia ne peut se faire que sur le site respectif des compagnies, qui ne sont pas connues des moteurs de recherche utilisés par les voyagistes web, loin d’être omniscients.
Les sites web des compagnies aériennes offrent d’ailleurs souvent des possibilités supplémentaires de vols, à des tarifs parfois plus intéressants, en particulier lorsqu’on prend son billet longtemps à l’avance. A vérifier donc, pour corriger certaines anomalies dans les propositions des voyagistes web. Réservez votre billet en octobre/novembre (pour un départ en février), pour bénéficier des meilleurs tarifs. Organisez-vous pour voyager en semaine, en évitant absolument les départs le samedi. A un ou deux jours près, le prix du billet sur Air France peut ainsi varier entre 670 et 1200 € !